En très grande majorité, les étudiants diplômés ont une activité de recherche utilisant leur compétence de physicien. Avec une compétence en physique des plasmas doublée d’une solide expertise sur les différentes technologies mises en oeuvre dans les grands infrastructures de recherche, les étudiants diplômés du M2 GI-PLATO sont aptes à occuper des postes de profil très varié couvrant tout le spectre dss grands programmes de recherche : chercheur en physique, ingénieur de recherche, ingénieur de conception et de réalisation, chef de projet, que ce soit dans le secteur public au sein des grands organismes de recherche ou d’établissements d’enseignement supérieur ou bien dans le secteur privé, au sein de sociétés ou groupes industriels ayant une forte activité de recherche et développement :
- organismes de recherche : CEA, CNRS, ONERA
- entreprises : AREVA, CANBERRA, ALSTOM, AIR-LIQUIDE, THALES, NEXANS, COMEX, EADS, ITHPP, …
Stages
Les stages se sont déroulés dans des laboratoires très variés comme indiqués par le tableau ci-dessous. Au bilan, quelques chiffres indicatifs :
- 55 % en laboratoire Universitaire et/ou CNRS
- 15 % au CEA
- 17 % hors de France
Devenir des étudiants
Leur devenir est fortement corrélé à leur stage de fin d’études qui leur ouvre l’esprit sur la réalité du terrain de la recherche. Les thématiques cibles des étudiants diplômés du master sont :
- la physique des plasmas, plasmas neutres ou faisceaux : théorie, simulation, expérience
- le cryomagnétisme
- l’électrotechnique de puissance
- l’instrumentation et la métrologie par ondes, particules et optique (diagnostics de plasma)
- l’ingénierie du nucléaire : matériaux, radioprotection, mesures nucléaires
- l’informatique et les méthodes numériques : simulation et modélisation de systèmes complexes.
Sur les dernières promotions :
- 12 % ont eu un poste permanent à leur sortie de M2 : enseignant ou ingénieur en entreprise
- 63 % sont en thèse
Les laboratoires et entreprises où les étudiants sont allé soit en stage de M2 soit une fois diplômés du M2 GI sont listés ci-dessous :
Pays | Localisation | Laboratoire – Entreprise | ||
Ile de France | ||||
Université Paris-Saclay, Orsay | Institut de Physique des deux infinis Irène Joliot Curie (IJCLab) | |||
Institut de physique nucléaire d’Orsay (IPN) | ||||
Laboratoire de l’Accélérateur Linéaire (LAL) | ||||
Laboratoire de physique des gaz et des plasmas (LPGP) | ||||
Ecole Polytechnique (X), Palaiseau | Laboratoire des Solides Irradiés (LSI) | |||
Laboratoire de physique des plasmas (LPP) | ||||
Laboratoire d’utilisation des lasers intenses (LULI) | ||||
École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA), Palaiseau | Laboratoire d’Optique Appliquée (LOA) | |||
Institut d’optique Graduate School (IOGS), Palaiseau | Laboratoire Charles Fabry (LCF) | |||
CEA/Paris-Saclay, Gif | Département des Accélérateurs, de Cryogénie et de Magnétisme (DACM) | |||
Laboratoire Interactions, Dynamiques et Lasers (LIDYL) | ||||
CEA/Bruyères | ||||
SOLEIL, Gif | ||||
IOGS, Orsay | Startup ITEOX | |||
Université de Créteil | Labo inter-universitaire des systèmes atmosphériques (LISA) | |||
Vanves | OPTOPRIM SAS | |||
Lisses | Amplitude technologies | |||
Hors IdF | ||||
Caen (14) | Grand Accélérateur National d’Ions Lourds (GANIL) | |||
Université d’Angers (49) | Laboratoire de photonique d’Angers (LPHIA) | |||
Campus CNRS, Orléans (45) | Institut de Combustion Aérothermique Réactivité et Environnement (ICARE) | |||
CEA/CESTA, Le Barp (33) | Département des lasers de puissance (DLP) | |||
Département DGSA | ||||
Grenoble (36) | European Synchrotron Radiation Facility (ESRF) | |||
Laboratoire National des Champs Magnétiques Intenses (LNCMI) | ||||
CEA/Cadarache (13) | Institut de recherches sur la fusion magnétique (IRFM) | |||
Aix-Marseille Université, Luminy (13) | laboratoire Lasers Plasmas et Procédés Photoniques (LP3) | |||
Université de Sophia-Antipolis, Nice (06) | Astrophysique relativiste, théories, expériences, métrologie, instrumentation, signaux (ARTEMIS) | |||
Europe | ||||
University of Lund (Suède) | ||||
Cambridge (UK) | Centre for Theoretical Cosmology | |||
Hamburg (Allemagne) | Deutsches Elektronen-Synchrotron (DESY) | |||
Villigen (Suisse) | Institut Paul Scherrer (PSI) | |||
Genève (Suisse) | Conseil européen pour la recherche nucléaire (CERN) | |||
Pisa (Italie) | Virgo – European Gravitational Observatory (EGO) | |||
Barcelona (Espagne) | Institute of Photonic Sciences (ICFO) | |||
Hors Europe | ||||
Princeton (USA) | Princeton Plasma Physics Laboratory (PPPL) | |||
University of Berkeley (USA) | Center for Beam Physics (CBP) | |||
Osaka (Japon) | Kodama Lab | |||
University of Auckland (Australie) | Physics department |
Doctorat
Pour celles ou ceux qui le souhaitent, la carrière peut commencer en préparant une thèse de doctorat en physique. Ces travaux de doctorat peuvent avoir lieu hors de France, en Europe ou sur d’autres continents. En France, un grand nombre de laboratoires, qui sont associés à la fédération “Formation aux sciences de la fusion et des plasmas chauds” ou bien listés ci-dessus, offrent des possibilités de thèse. Les financements de thèses sont variés (cf. informations du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche) :
- contrats doctoraux attribués aux écoles doctorales par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la Recherche (contrats de droit public)
- contrats doctoraux du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
- contrats de l’Office national d’études et de recherches aérospatiales (ONERA)
- contrats du Centre national d’études spatiales (CNES)
- conventions industrielles de formation par la recherche (CIFRE)
- contrat du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) (ex BDI)
- financement de région (Ile de France, Aquitaine, …),
- financement de structures fédératives « laboratoires d’excellence » (LABEX), etc….